À l’occasion de l’ITMA 2023, ALLIANCE continue à contribuer au développement durable de la filière textile en se penchant sur le sujet de la teinture naturelle.
En Isère, la friche industrielle d'une ancienne usine du Pont-de-Claix, au sud de Grenoble, s'est transformée en laboratoire à ciel ouvert. Des chercheurs expérimentent de nouvelles techniques endémiques pour dépolluer les sols, grâce à des micro-organismes, "dégradeurs de PCB", ou à l'aide d'escargots.
Le spécialiste lyonnais de la dépollution à base de cheveux recyclés Ecofhair s’est engagée à fournir 100 tonnes de cheveux coupés à la start-up biotechnologique orléanaise HKVOR, qui a mis au point un procédé innovant d’extraction de la kératine à partir de déchets organiques (cheveux, déchets issus des cabinets de pédicurie, plumes, laine de mouton, etc.).
La start-up thononaise YpHen développe une technologie unique pour dépolluer les sols, basée sur les pouvoirs du vivant. Les ambitions de la jeune pousse sont très grandes, avec un site industriel dans le Chablais d’ici 2025.
Créé en 2014, l’entreprise innovante BGene située à Grenoble, développe de nouveaux procédés afin de favoriser l’adoption de nouveaux ingrédients naturels dans l’industrie cosmétique, dans l’optique d’offrir des solutions plus écologiques et durables. Elle se donne pour objectif de repenser les méthodes de production pour contribuer à la transition écologique.
Valence – Créée en juin 2020, l’entreprise valentinoise ChestNut valorise des co-produits issus de l’arboriculture. Généralement inutilisés, l’entreprise les récolte afin de développer des extraits naturels destinés aux industries des cosmétiques, de l’agroalimentaire et du biocontrôle.
Réunies au sein d’une Société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) baptisée Crisalid, sept start-up et PME innovantes s’efforcent d’inventer de nouvelles techniques de réhabilitation durable des friches industrielles. Elles bénéficient pour cela d’un “Living Lab”, un laboratoire mobile installé sur l’ancien site de l’usine Becker au Pont-de-Claix.
Le producteur de biométhane isérois Waga Energy (160 salariés ; 19,2 M€ de CA) et Énercycle, régie canadienne assurant la gestion globale des matières résiduelles de la Mauricie, ont commencé à injecter du biométhane dans le réseau d’Énergir en démarrant l’unité WAGABOX® installée sur le lieu d’enfouissement des déchets à Saint-Étienne-des-Grés (Québec, Canada).