L’association drômoise, Cosmébio, expérimente le réemploi des contenants de cosmétiques. Une opération en partenariat avec la start-up «Ma bouteille s’appelle Reviens», située à Chabeuil. Des contenants cosmétiques réemployés. Tel est le pari de l‘association drômoise Cosmébio. Une idée, lancée deux ans auparavant, qui porte aujourd’hui le nom de Cosm’N’pack. À l’époque, « un groupe de travail, un choix de partenaires et des démarches auprès de l’ADEME ont été mis en place », explique Magali Barbier de Cosmébio.
Pour faire face à l’explosion de la demande en aimants permanents dans l’industrie, la start-up MagREEsource a développé un procédé de recyclage des aimants en fin de vie qui lui permet de refabriquer des aimants neufs. Après un démonstrateur industriel en produisant 50 tonnes par an, elle prépare la première usine de production durable d’aimants permanents en Europe.
La notion de RSE, la Responsabilité Sociétale des Entreprises gagne de plus en plus de terrain. C’est une obligation pour elles : les grandes entreprises s’en sont emparées au risque pour certaines du Greenwashing. Quid pour les PME puisque la loi PACTE qui a instauré la RSE ne leur fait pas encore obligation d’entrer dans le mouvement ?
Suite à l’appel à projets lancé en août 2023 par la Métropole de Lyon afin de redynamiser le Passage Thiaffait (Lyon 1er), qui accueillait auparavant le Village des créateurs, le Textile Lab, studio de création et d’innovation, a été retenu pour mettre en œuvre le projet de lieu totem dédié à l’entrepreneuriat textile circulaire et solidaire.
Nouvelles Fibres Textiles est le nom d’une jeune entreprise d''Amplepluis qui exploite un pilote industriel chargé de valider un nouveau modèle : celui de rendre viable économiquement, en France, le recyclage de fibres textiles. Que deviennent les vêtements usagés en France ? La question est importante car, chaque année, 820 000 tonnes de vêtements et linges sont mis sur le marché tandis que seulement 260 000 tonnes sont collectées. L’essentiel est envoyé pour recyclage à l’étranger, essentiellement au Pakistan et en Inde.
L’entreprise ligérienne travaille actuellement sur une innovation significative pour le marché des pastilles pour lave-vaisselle : une tablette sans film protecteur issu de la pétrochimie. Plusieurs grandes marques seraient intéressées. Un lancement industriel est envisagé en 2025 ou 2026.
Recyclage, à la recyclabilité et à la réutilisation des matières, c'est le thème d'une stratégie nationale d'accélération qui fait l'objet d'un programme de recherche spécifique. Une partie de celui-ci est piloté par le laboratoire grenoblois LGP2. Les enjeux sont énormes, les espoirs aussi.
Faun Environnement, dont le siège est implanté à Guilherand-Granges en Ardèche, fabrique des bennes à ordures ménagères. L’entreprise a dévoilé son nouveau modèle destiné aux biodéchets.