La décision est tombée lors de la réunion des acteurs des JO 2030 à Matignon ce jeudi : le siège du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop) des Alpes français 2030 sera implanté à Lyon - Saint-Exupéry. Un choix stratégique qui privilégie l’accessibilité et la centralité.
Cent ans après l’accueil des premiers Jeux Olympiques d’hiver organisés en France, à Chamonix (1924), Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, organisait une soirée de présentation de la candidature des Alpes françaises aux JO d’hiver 2030.
Vendredi 18 octobre a eu lieu la pose de la première pierre de l'usine de production d'hydrogène vert de Lhyfe au Cheylas. La livraison est prévue fin 2025.
La start-up nantaise Lhyfe annonce que son prochain site de production d’hydrogène vert, en cours de construction au Cheylas, en Isère, sera son plus important de France avec une production journalière de 4 tonnes.
Les JO de Paris 2024 sont à peine finis que d’autres se profilent à l’horizon. Dans six ans et sous réserve que le prochain gouvernement donne son feu vert définitif, la France accueillera de nouvelles Olympiades du 1er au 17 février.
Selon une étude du cabinet indépendant Asterès publiée ce jour, les JO d’hiver 2030 pourraient générer près de 50 000 emplois sur l’ensemble du territoire français.
Le nouveau Premier ministre, Michel Barnier, aussi architecte des JO d'Albertville (Savoie) en 1992, pourrait bien porter dans ses valises le dossier des Jeux d’hiver 2030 dans les Alpes françaises. Un signal de bon augure pour les élus de plusieurs stations de montagne, qui attendent de voir l'Etat mettre son coup de tampon final.
C'est un protocole d'accord qui se discutait depuis plusieurs mois en coulisses. En Savoie, le producteur d'hydrogène vert Lhyfe vient d'officialiser une entente avec l'aciériste Ugitech (groupe Swiss Steel). A la clé : le lancement des études de faisabilité pour la création d’une unité de production d’hydrogène vert à Ugine. L'ambition est double : décarboner une partie des activités industrielles de l’aciériste, mais aussi contribuer aux enjeux de mobilité locale liés au tourisme d'hiver. Quitte à en faire une vitrine pour les Jeux Olympiques d'hiver de 2030 ?