Compte tenu des atouts forestiers régionaux, la filière forêt-bois d’Auvergne-Rhône-Alpes occupe une bonne place au plan national. Première pour le nombre d’emplois dans la filière et pour la valeur ajoutée dégagée, la région peut s’appuyer sur la complémentarité de ses territoires.
Chacun des deux principaux massifs régionaux possède une spécialisation marquée : activités forestières et sciage pour le Massif central, construction bois pour les Alpes. Les indicateurs financiers de la filière, de même que les profils et rémunérations des salariés, sont relativement proches des moyennes nationales.
Sommaire
Méthode
Cette étude a mobilisé différentes sources statistiques afin de définir l’appartenance d’un établissement à la filière : le code d’activité principale exercée de l’établissement, l’enquête annuelle de production de l’Insee et les enquêtes annuelles de branche du ministère de l’Agriculture. Ces dernières donnent par ailleurs les volumes de récolte commercialisée et les volumes de sciage et produits connexes.
Cette méthode présente certaines limites. Le nombre d’établissements et d’emplois est sousestimé par l’impossibilité d’appréhender, à l’aide de la nomenclature, le segment du bois-énergie. En revanche, il est surestimé pour les segments de la construction bois et de la fabrication de meubles, la nomenclature ne permettant pas de séparer les activités utilisant le bois de celles ayant recours à d’autres matériaux (PVC…). Il l’est également pour les établissements du commerce intra-filière, qui peuvent faire commerce d’autres matériaux de construction.
Sources
L’étude des établissements et des salariés est réalisée à partir de la source Flores (Fichier localisé des rémunérations et de l’emploi salarié). En complément, le fichier « tous salariés » permet d’étudier leur âge pour les entreprises employeuses. Les indicateurs financiers des entreprises de la filière sont issus du Fare (Fichier approché des résultats d’Ésane) et portent uniquement sur les entreprises monorégionales ou quasi-monorégionales (dont au moins 80 % des effectifs sont localisés dans la région).