L’acquisition des données d’occupation du sol du MOS par le réseau UrbA4 pour 2010-2020 a ouvert une nouvelle analyse de la consommation et des mutations des espaces agricoles et naturels dans l’aire métropolitaine Lyon Saint-Etienne.
Ainsi, 8 832 hectares ont été consommés, et parmi eux, 90% étaient agricoles en 2010. Les dynamiques de consommation et de mutation sont toutefois variables d’un territoire à l’autre. La consommation reste portée majoritairement par les secteurs qui sont déjà les plus urbanisés, alors que les territoires ruraux témoignent d'une consommation diffuse. Les espaces agricoles sont par ailleurs largement touchés par l’enfrichement, pour des raisons diverses selon les contextes territoriaux. Cette double vulnérabilité du foncier agricole interpelle à l’heure des crises écologiques, qui demandent précisément d’assurer notre sécurité alimentaire.
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