Auvergne‑Rhône‑Alpes est, derrière l’Île‑de‑France, la deuxième région française pour l’industrie chimique en termes d’emploi.
Spécialisée dans les produits chimiques de base, la région bénéficie d’un tissu industriel dominé par de grandes entreprises. Une productivité élevée et une orientation exportatrice soutenue, avec un taux d’endettement qui reste significatif, porte en partie ce secteur. Dans un contexte marqué par des défis économiques, l’emploi résiste. Par rapport au reste de l’industrie manufacturière, le secteur offre des salaires notablement plus élevés et emploie plus de techniciens et de cadres et moins d’ouvriers. Les jeunes sont peu représentés parmi les salariés, mais l’expérience semble mieux valorisée. Le Rhône, avec la « Vallée de la Chimie », constitue le cœur de la chimie dans la région.
Sommaire :
Définitions
L’industrie chimique englobe la fabrication de produits chimiques de base, de produits azotés et d’engrais, de matières plastiques de base et de caoutchouc synthétique. Elle comprend également la fabrication de savons, de produits d’entretien et de parfums, ainsi que la production d’autres produits chimiques et de fibres artificielles ou synthétiques.
Les industries manufacturières sont des industries de transformation des biens. Elles concernent aussi la réparation et l’installation d’équipements industriels. Cette activité correspond à la section C de la NAF rév. 2 et ne comprend pas les industries extractives ainsi que la production, distribution d’énergie et d’eau et la gestion des déchets.
Quatre catégories d’entreprises sont définies dans le décret d’application de la loi de modernisation de l’économie (décret n° 2008‑1354).
Pour déterminer la catégorie à laquelle une entreprise appartient, les données suivantes, afférentes au dernier exercice comptable clôturé et calculées sur une base annuelle, sont utilisées : l’effectif, le chiffre d’affaires et le total du bilan.
Les petites et moyennes entreprises (PME) sont celles qui, d’une part, occupent moins de 250 personnes, d’autre part, ont un chiffre d’affaires annuel n’excédant pas 50 millions d’euros ou un total de bilan n’excédant pas 43 millions d’euros. Parmi elles, les micro‑entreprises occupent moins de dix personnes et ont un chiffre d’affaires annuel ou un total de bilan n’excédant pas deux millions d’euros.
Les entreprises de taille intermédiaire (ETI) sont des entreprises qui n’appartiennent pas à la catégorie des PME et qui, d’une part, occupent moins de 5 000 personnes, et ont, d’autre part, un chiffre d’affaires annuel n’excédant pas 1,5 milliard d’euros ou un total de bilan n’excédant pas 2 milliards d’euros.
Les grandes entreprises (GE) sont des entreprises non classées dans les catégories précédentes.
Un ensemble d’indicateurs financiers est présenté en données complémentaires de cette publication. Ils se limitent au champ des entreprises mono ou quasi‑monorégionales.
Une entreprise monorégionale est une entreprise dont tous les établissements sont situés dans la même région. Une entreprise est quasi monorégionale si elle n’est pas monorégionale et si plus de 80 % de ses salariés (en ETP) sont localisés dans la région.