La pauvreté revêt souvent un caractère urbain.
Pourtant, elle concerne également les espaces ruraux, même si en Auvergne-Rhône-Alpes, la proportion de ménages pauvres est plus importante en ville (une personne rurale sur dix est concernée en 2019, contre un urbain sur sept). Au sein des territoires ruraux, ceux qui résident dans des communes hors de l’influence des villes sont davantage confrontés à la pauvreté. Un habitant dans le rural non périurbain sur huit est pauvre, contre un sur treize dans le rural périurbain. Les personnes exposées à la pauvreté ont les mêmes caractéristiques socio-démographiques dans le rural et dans l’urbain : ce sont principalement des membres des familles monoparentales, des hommes et des femmes seuls et les membres des ménages dont le référent a moins de 30 ans. Toutefois, comme la population rurale est plus âgée, le nombre de seniors pauvres est particulièrement élevé.
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Sources
Le fichier localisé social et fiscal (Filosofi) rapproche les données fiscales de la DGFiP (déclaration de revenus des personnes physiques, taxe d’habitation et fichier d’imposition des personnes physiques) et les données sur les prestations sociales (CNAF, CNAV, CCMSA).
Définitions
Le niveau de vie est égal au revenu disponible du ménage divisé par le nombre d’unités de consommation (UC). Le niveau de vie est donc le même pour tous les individus d’un même ménage.
Le taux de pauvreté correspond à la proportion de personnes dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. Par convention, ce seuil est fixé à 60 % du niveau de vie médian métropolitain.
L’intensité de la pauvreté mesure l’écart relatif entre le niveau de vie de la population pauvre et le seuil de pauvreté. Plus l’intensité de la pauvreté est élevée, plus le niveau de vie des plus pauvres est éloigné du seuil de pauvreté.