En 2022, près d’un étudiant sur trois en Auvergne-Rhône-Alpes occupe un emploi rémunéré, qu’il soit intégré à sa formation (stages, apprentissage, internats), ou qu’il s’agisse d’un « job » étudiant ou d’une autre activité.
Ce taux, supérieur à la moyenne nationale, témoigne du dynamisme du tissu économique de la région et de la diversité de ses filières de l’enseignement supérieur. Les disparités départementales sont fortes, avec des taux très élevés en Haute-Loire et en Haute-Savoie. L’emploi étudiant augmente avec l’âge et varie selon le genre et le lieu de vie. Les « jobs » étudiants sont principalement dans le commerce et l’hôtellerie-restauration, tandis que les emplois intégrés aux études sont dans la santé et la recherche.
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Sources
L’enquête annuelle de Recensement de la population est réalisée entre janvier et février. Les « jobs » d’été ne sont donc pas dans le champ de l’étude. De plus, cette période est moins propice pour des stages ; ces deux éléments peuvent expliquer des différences avec d’autres sources sur ce sujet.
La nomenclature des professions et catégories socioprofessionnelles utilisée ici est celle de 2020 (PCS 2020). Il s’agit d’une actualisation et une réorganisation du niveau détaillé des professions issu de la nomenclature de 2000.
Définitions
Étudiant : Jeune âgé de 16 à 29 ans, inscrit dans un établissement d’enseignement supérieur, avec un niveau d’études minimum équivalent au baccalauréat.
« Job » étudiant : Emploi à temps partiel déclaré par un étudiant dont la situation principale est l’étude, mais sans lien formel avec la formation (hors apprentissage, hors stage, hors médecine).
Emploi intégré aux études : Emploi intégré dans le cursus de formation, incluant stages rémunérés, apprentissage, internat ou externat en médecine.
Autres activités rémunérées : Emplois spécifiques tels que contrats de professionnalisation, contrats doctoraux, emplois de chercheurs, qui ne relèvent ni du stage ni du « job » étudiant classiques.