En 2021, 44 % des grands établissements industriels d’Auvergne-Rhône-Alpes ont engagé des dépenses pour protéger l’environnement, pour un montant total de 307,4 millions d’euros.
Ces dépenses concernent avant tout la réalisation d’investissements, et, dans une moindre mesure, elles permettent de mener des études. Les investissements servent le plus souvent à limiter les consommations d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre. La part de ce type d’investissement est plus faible dans la région qu’elle ne l’est en France. En revanche, les investissements dans la gestion des déchets et la protection des sols sont, en proportion, plus importants que nationalement. Les études se tournent en premier lieu vers les économies d’énergie ; néanmoins, en proportion, la région en réalise plus qu’en France dans la gestion plus durable de l’eau et le traitement des eaux usées. Sur la période 2012-2020, les montants consacrés aux investissements progressent dans la région, contrairement à ceux dédiés aux études.
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Sources
L’enquête « Antipol » est une enquête annuelle adossée à un règlement européen permettant d’actualiser la connaissance sur le montant et la nature des études (en prévision d’un investissement, réglementaires ou d’impact) et des investissements pour protéger l’environnement. Ces dépenses peuvent être réalisées à l’initiative de l’établissement ou pour respecter la législation en vigueur. L’enquête couvre l’ensemble des établissements actifs de 20 salariés ou plus appartenant à l’industrie extractive, manufacturière ainsi qu’à la production d’électricité (sections B, C et D de la NAF rév. 2).
À partir du millésime 2021, l’enquête collecte également les montants des études et des investissements visant à mieux gérer les ressources naturelles : gestion durable de l’eau, utilisation d’énergie renouvelable, équipements moins énergivores, etc. Ainsi, les montants collectés pour l’année 2021 ne sont pas directement comparables à ceux de 2020.