La densité de la population reflète en partie la dynamique des territoires et permet d’identifier des zones de forte ou, au contraire, de faible concentration.
En 2016, 31 % de la population d’Auvergne-Rhône-Alpes vit dans une commune densément peuplée, une part très proche de celles des personnes habitant une commune de densité intermédiaire ou peu dense. En revanche, seulement 3 % de la population vit dans une commune très peu dense alors qu’elles représentent 33 % du territoire régional. Au-delà de la population, les espaces denses concentrent également les emplois. Le parcours de vie des habitants montre une périurbanisation croissante depuis plusieurs années dans les grandes métropoles.
Sommaire
Sources
Méthode de construction de la grille communale de densité
À partir de carreaux de 1 km², on forme des mailles urbaines denses, agrégations de carreaux contigus, qui remplissent deux conditions : une densité de population au carreau d’au moins 1 500 habitants par km² et un minimum de 50 000 habitants après agrégation. Pour définir l’urbain de densité intermédiaire, on forme ensuite des mailles qui remplissent deux conditions : une densité de population au carreau d’au moins 300 habitants par km² et un minimum de 5 000 habitants après agrégation. Les mailles peu denses remplissent ensuite comme conditions, une densité de population au carreau d’au moins 25 habitants par km² et un minimum de 300 habitants après agrégation. Les autres carreaux sont considérés comme très peu denses. Au final, on obtient quatre types de carreaux, du dense au très peu dense. Ensuite, chaque commune est classée selon la part majoritaire de sa population vivant dans l’un des quatre types de carreaux.