En 2019, 82 % des personnes nées en Auvergne-Rhône-Alpes vivent dans la région, la plaçant au premier rang des régions métropolitaines à garder ses natifs, ou à les voir revenir.
Ceux qui vivent ailleurs résident le plus souvent dans les régions limitrophes et en Île-de-France. Les études supérieures et l’emploi sont fréquemment l’occasion d’un départ de leur région natale. Les cadres ont davantage migré vers une autre région.
Sommaire
Sources & méthodologie
L’approche retenue ici consiste à comparer les régions de naissance et de résidence dans le recensement de la population : une personne résidant dans une région différente de celle où elle est née sera comptabilisée comme ayant connu une migration interrégionale. Il s’agit donc d’une approche en stock, à distinguer d’une approche en flux qui mesure sur une période donnée le nombre de mobilités résidentielles. La méthode retenue ne permet donc pas de reconstituer les étapes d’un
parcours de mobilité : une personne ayant vécu une partie de sa vie en dehors de sa région de naissance et revenue depuis ne sera pas considérée comme migrante. De même, quel que soit le nombre de régions successives dans lesquelles aura vécu une personne, seule sera considérée sa mobilité finale entre sa région de naissance et sa région actuelle de résidence. Les personnes nées dans la région et qui résident maintenant à l’étranger ne sont pas pris en compte dans cette étude.