Les entreprises à capitaux étrangers implantées en Auvergne-Rhône-Alpes

Le panel d’entreprises analysées a été sélectionné selon une méthodologie précise, et suivant plusieurs étapes successives.

L’identification des entreprises à capitaux étrangers a été réalisée selon le critère retenu par Business France : est considérée comme une entreprise à capitaux étrangers, toute entreprise dont les capitaux étrangers représentent plus de 50% du capital total. Une limite a cependant été apportée à ce critère : la majorité de capitaux étrangers doit provenir du même pays. Une entreprise ayant par exemple 30 % de capitaux allemands et 30% de capitaux italiens n’a pas été retenue : au total, ce sont une vingtaine d’entreprises qui ont ainsi été exclues du périmètre. Afin de ne retenir que les entreprises de l’industrie et des services à l’industrie, une sélection de codes NAF a été réalisée par le service IET. Ont été exclus les codes NAF qui nous ont semblé ne pas correspondre à des activités industrielles ou de services à l’industrie. Ces deux critères (capitaux étrangers et codes d’activité) ont permis d’extraire un premier panel de la base de données Diane+ du Bureau van Dijk. Une série de vérifications manuelles ont ensuite été réalisées sur ce panel :

• Certains pays étant connus pour avoir une fiscalité avantageuse, les entreprises dont la tête de groupe était située dans l’un de ces pays ont fait l’objet d’une vérification : lorsqu’il nous a semblé que le siège de l’entreprise mère était installé dans un pays pour bénéficier de sa fiscalité, mais que le centre de décision de l’entreprise était ailleurs, le pays où se trouve le centre de décision a été retenu. L’annexe II recense les pays vérifiés. Au contraire de la méthodologie employée en 2018, tous les établissements ont été vérifiés, y compris les établissements de moins de 50 salariés. Cela explique notamment pourquoi le Luxembourg a disparu du top 10 des pays investisseurs dans cette nouvelle étude, alors qu’il en faisait partie dans la  récédente version.
• Les établissements dont le code NAF correspondait à une « activité de sièges sociaux » ou « activité des sociétés de holding » ont été vérifiés, pour s’assurer que l’activité de l’entreprise relevait bien de l’industrie ou des services à l’industrie.
• Enfin, le panel a été comparé avec les données du CRM d’Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises relatives aux entreprises cibles de l’agence. Cette vérification a permis de supprimer certaines entreprises du panel et d’en rajouter d’autres, non remontées par Diane+.

Pour la plupart des analyses, l’étude présentée ici s’intéresse aux établissements des entreprises, et non aux entreprises elles-mêmes : en effet, les entreprises pouvant avoir plusieurs établissements répartis sur l’ensemble du territoire  national, il nous a paru plus pertinent de nous concentrer sur les établissements effectivement implantés en Région, moteurs de l’activité économique du territoire et base d’analyse pour le secteur d’activité et les emplois.