Les communes de densité intermédiaire abritent un tiers des habitants d’Auvergne-Rhône-Alpes. Entre 2013 et 2018, leur croissance démographique atteint 0,6 % par an, une valeur comprise entre celle des communes rurales et celle des communes denses.
Elle provient autant de l’excédent des naissances sur les décès que de celui des arrivées sur les départs. Parmi ces communes, celles des ceintures urbaines, en périphérie des grandes agglomérations, se développent le plus rapidement. Dans l’ensemble, les habitants ont un niveau de vie médian plus élevé que dans le reste de la région. L’Ain et la Haute-Savoie sont les départements pour lesquels la part des habitants vivant dans une commune de densité intermédiaire est la plus élevée.
Sommaire
Définitions
Une commune de densité intermédiaire, d’après la grille communale de densité, a plus de la moitié de sa population qui réside dans un centre urbain ou un cluster urbain, qui correspond à un agrégat de carreaux de 1 km² contenant chacun au moins 300 habitants et regroupant ensemble entre 5 000 et 50 000 habitants.
Les définitions des concepts d’aire d’attraction d’une ville (AAV), de niveau de vie et de niveau de vie médian et de taux de pauvreté sont consultables sur insee.fr, rubrique « Définitions, méthode et qualité ».
Une commune classée en centre urbain intermédiaire a la plus grande partie de sa population qui réside dans un agrégat de carreaux de 1 km² contenant chacun au moins 1 500 habitants et regroupant ensemble entre 5 000 et 50 000 habitants.
Les communes classées en ceinture urbaine et petite ville ont la plus grande partie de leur population qui réside dans un agrégat de carreaux de 1 km² contenant chacun entre 300 et 1 500 habitants et regroupant ensemble entre 5 000 et 50 000 habitants. Pour les ceintures urbaines, de plus, l’agrégat est contigu à un centre urbain intermédiaire ou un grand centre urbain ou dans un rayon de 2 km de ceux-ci.