En moyenne, 10 000 établissements se déplacent chaque année au sein de l’aire métropolitaine Lyon-Saint-Étienne, dont 6 500 d’une commune à une autre. Leur impact sur l’emploi est faible comparativement à celui des établissements qui n’ont pas déménagé.
Ces établissements exercent plus souvent dans les services aux entreprises. Le taux de mobilité des établissements est plus élevé dans la périphérie de l’agglomération lyonnaise, en raison du desserrement des territoires urbanisés. L’Ouest Lyonnais est le territoire qui gagne le plus d’emplois salariés au jeu des échanges avec l’agglomération. L’agglomération lyonnaise est le premier lieu d’échanges avec l’extérieur de l’aire métropolitaine.
Sommaire :
L’aire métropolitaine Lyon-Saint-Étienne est composée de 13 territoires de schémas de cohérence territoriale (SCoT). Le SCoT de l’agglomération lyonnaise comprend la Métropole de Lyon et deux communautés de communes (Pays de l’Ozon et Est lyonnais).
L’étude porte sur les établissements, c’est-à-dire les unités de production géographiquement individualisées, mais juridiquement dépendantes de l’entreprise.
Les transferts correspondent au transfert complet des moyens de production d’un lieu à un autre. Ils sont ainsi comptabilisés en transfert entrant dans la zone d’arrivée et en transfert sortant dans la zone de départ.
Cette étude est centrée sur les transferts inter-communaux (d’une commune à une autre). Seule la première partie, qui traite du poids des transferts dans la démographie des établissements, prend en compte l’ensemble des mouvements, y compris les transferts intra-communaux.
Taux de mobilité (en ‰) : somme des transferts inter-communaux internes à la zone et de la moyenne des entrées et sorties de la zone, le tout rapporté au stock d’établissements en milieu de période.
Taux de solde des emplois salariés (en ‰) : gain (ou perte) d’emplois salariés dû aux transferts intercommunaux rapporté au stock d’emplois salariés en milieu de période. La période d’étude « 2010-2014 » est comprise entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2014 inclus. L’emploi dans les établissements qui ont été transférés est compté au 1er janvier de l’année suivant le transfert.