Après l’incertitude liée à la crise sociale en début d’année, un certain niveau de confiance s’est rétabli. Le niveau d’activité des TPE-PME régionales au 1er semestre a été satisfaisant avec toutefois une progression moins soutenue qu’en 2018.
Le BTP et des activités du tertiaire ont été les mieux orientés. Comme prévu, le climat des affaires a été moins porteur pour l’industrie et à l’export, avec les tensions en matière de commerce international.
Les perspectives pour le 2e semestre sont mitigées, manquant un peu de souffle. Le BTP et la plupart des activités du tertiaire «B to B» sont les plus optimistes. Les prévisions sont partagées dans l’industrie mais plutôt en amélioration. L’export apparaît toujours moins porteur qu’il ne l’a été en 2017/2018. Les perspectives d’investissement sont aussi moins optimistes que lors des derniers semestres.
Si les chefs d’entreprise disent rencontrer moins de freins au développement de l’activité qu’en début d’année, les difficultés de recrutement demeurent à un niveau élevé, alors qu’une entreprise sur deux est toujours dans une perspective d’embauche et que les effectifs devraient évoluer favorablement. Cet enjeu de la ressource humaine est aussi celui de l’élévation des compétences. Sur le sujet économique clé des gains de productivité, 53 % des TPE-PME disent ainsi qu’elles rencontrent des freins, les plus fréquents étant des compétences insuffisantes parmi les collaborateurs et les contraintes administratives et réglementaires.
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